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Variole de l’Alaska : un nouveau virus détecté aux États-Unis (détail)

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Variole de l'Alaska : un nouveau virus détecté aux États-Unis (détail)

Une deuxième infection causée par un virus identifié pour la première fois en 2015 a été repérée cet été chez une résidante de Fairbanks, en Alaska.

Les deux femmes avaient été infectées par un orthopoxvirus qui est un cousin très éloigné du virus responsable des terribles épidémies de variole qui ont notamment décimé les populations autochtones quand les Européens sont arrivés en Amérique du Nord.

Les deux seules victimes connues à ce jour de ce qu’on appelle « la variole de l’Alaska » n’ont présenté que des symptômes mineurs — comme une fièvre nocturne — et une lésion localisée qui a guéri au bout de quelques semaines.

« C’est certain qu’actuellement, avec la pandémie qu’on vit, on fait beaucoup plus attention à l’éclosion d’un certain nombre de pathogènes, a commenté Nathalie Grandvaux, qui dirige le Laboratoire de recherche sur la réponse de l’hôte aux infections virales du centre de recherche du CHUM.

« On en entend plus parler, alors que d’habitude ça aurait fait les journaux spécialisés et on n’en aurait pas entendu parler ailleurs, alors il n’y a rien d’extraordinaire. Les échanges de pathogènes entre les animaux et les humains, c’est quelque chose qui se voit (de temps en temps) et en général ça ne donne pas de pandémie. »

Le mode de transmission de la variole de l’Alaska n’est pas encore connu, mais les deux femmes — qui ont été infectées à cinq ans l’une de l’autre — habitent des zones rurales et pourraient avoir été en contact avec des petits mammifères.

Et comme, pour le moment, rien ne permet de croire à une transmission d’humain à humain, il n’y a probablement pas lieu de trop s’inquiéter.

« Si on avait un problème de virus qui se répand, ce serait déjà fait, a dit la professeure Carolina Alfieri, du département de microbiologie, infectiologie et immunologie de l’Université de Montréal. Ça ne veut pas dire que ça n’infecte pas l’humain. Mais à moins d’une mutation qui rendrait le virus plus virulent… »

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