L’ancien président de la République Valéry Giscard d’Estaing est revenu sur la plainte déposée contre lui par une journaliste allemande pour agression sexuelle . « Un geste dont personne n’a gardé le souvenir », estime-t-il alors qu’une enquête est en cours.
L’ancien chef de l’État Valéry Giscard d’Estaing s’est exprimé sur les ondes de la radio RTL , ce mercredi. Il a notamment été interrogé sur la plainte pour agression sexuelle déposée contre lui par une journaliste allemande. « C’est une allusion à un événement qui se serait produit il y a deux ans, qui aurait été un geste dont personne n’a gardé le souvenir », a affirmé l’ancien président, âgé de 94 ans.
Selon lui la plaignante est « manifestement quelqu’un qui cherche à se donner un rôle, une importance qu’elle n’a manifestement pas et qui j’espère va lui être retirée ». « C’était grotesque, et le grotesque ne blesse pas », a-t-il ajouté. Après l’ouverture de cette enquête son avocat avait affirmé qu’il avait été « très affecté et blessé par l’accusation » de la journaliste.
Ann-Kathrin Stracke, journaliste de 37 ans à la télévision publique allemande WDR, a déposé une plainte le 10 mars contre l’ancien chef de l’État, l’accusant de lui avoir posé la main sur les fesses à trois reprises lors d’une interview réalisée dans son bureau parisien. Le parquet de Paris a ensuite ouvert une enquête le 11 mai.