À Mulhouse, un salarié a été licencié pour « faute grave » après être retourné au travail alors qu’il venait de passer un test Covid-19, lequel s’était ensuite révélé positif. Le salarié nie les faits.
Le 14 juillet, Sébastien Klem est revenu de Biarritz avec sa fillette de 4 ans et a repris son emploi à l’office HLM de Mulhouse. Selon lui, il n’avait alors qu’une petite toux mais aucun autre symptôme.
Deux jours plus tard, c’est dit-il par hasard, en passant près d’un drive de dépistage Covid où il n’y avait pas d’attente, qu’il a décidé de se faire tester. Ensuite, il est retourné à son bureau. Mais le soir-même, M. Klem a été informé que son test était positif. Aussitôt, il a prévenu son employeur afin que des mesures soient prises. L’étage où il travaillait a été fermé et il a été demandé à toutes les personnes présentes de se faire tester. M. Klem a lui été mis en quatorzaine avec sa fille.
Mi-août ce salarié a reçu une lettre recommandée pour un entretien préalable en vue d’un éventuel licenciement, puis le 24 août sa lettre de licenciement pour faute grave. Selon la direction, « il n’aurait pas dû retourner au travail après le test. On ne fait pas un dépistage si on n’a pas de suspicion ».