Après Fañch, le prénom breton Derc’hen à son tour refusé par l’état-civil.
L’état-civil de la ville de Rennes (Ille-et-Vilaine) a été dans l’obligation de refuser la demande d’un couple qui souhaitait prénommer son fils Derc’hen, né le 21 août 2017. « L’officier d’état-civil a constaté une orthographe non-conforme », justifie la mairie de Rennes dans un communiqué, publié mardi 23 janvier 2018. Il a donc interrogé le parquet « sur la conduite à tenir », qui a répondu le 25 août 2017 et a refusé d' »enregistrer le prénom Derc’hen ».
La circulaire de 2014 relative à l’état civil interdit les apostrophes dans les prénoms, ainsi que l’a rappelé le procureur à la mairie, selon cette dernière.
Après #fañch voici l'affaire Derc'hen à #Rennes. Sauf que d'autres prénoms avec un apostrophe ont été autorisés depuis la circulaire de 2014 ?
2017 N'néné (F)
2017 Tu'iuvea (M)
2016 D'jessy (M)
2015 N'Guessan (F)
2015 Chem's (M)
2014 N'Khany (M)
2012 Manec'h (M)
source #opendata— BreizhPositive ⏚ (@mael_reboux_bzh) January 23, 2018
Les parents se sont donc finalement résolus à inscrire leur enfant sous l’orthographe Derchen, sans apostrophe. Or, le c’h en breton a une prononciation proche de la jota espagnole, sans rapport avec la prononciation de son orthographe francisée.