Un premier cas suspect de variole a été signalé ce jour, jeudi 19 mai, en Île-de-France. La Direction générale de la Santé (DGS) affirme dans un communiqué de presse que pour l’ensemble des cas confirmés, les analyses ont mis en évidence un virus appartenant au clade « Afrique de l’ouest ».
Le Royaume-Uni, qui a le premier signalé des cas, détectés à partir du 6 mai, a indiqué dans un communiqué mercredi soir en avoir identifié deux nouveaux, ce qui porte à neuf le nombre total de personnes infectées. A l’exception du premier individu infecté, qui avait récemment voyagé au Nigeria, ces malades ont été contaminés au Royaume-Uni, selon l’agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA).
Qu’est ce que cette maladie ?
La variole du singe ou « orthopoxvirose simienne » est une maladie rare dont le pathogène peut être transmis de l’animal à l’homme et inversement.
Quand le virus gagne l’être humain, c’est principalement à partir de divers animaux sauvages, rongeurs ou primates par exemple. La transmission d’un humain à l’autre est limitée, explique l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Quels sont les symptômes de la maladie ?
La variole du singe est caractérisée par l’apparition de lésions cutanées qui forment par la suite des croûtes, ressemblant à la varicelle. En général, « cela s’arrête au bout de quelques semaines », note Antoine Gessain, médecin et virologue responsable de l’unité d’épidémiologie de l’Institut Pasteur, spécialisé dans les zoonoses, les maladies infectieuses des animaux transmissibles à l’humain.
De la fièvre, des maux de tête, de la fatigue ou encore des douleurs musculaires peuvent être associés à la variole du singe, notamment durant les premiers jours de l’infection. Il n’existe pas de traitement pour la variole du singe, l’infection se guérit d’elle-même.