Jean-Pierre Pont, député LREM du Boulonnais et ancien maire (UDI) de Hardelot, a eu des mots très durs contre les grévistes mobilisés contre la réforme des retraites.
« Cela pourrait se terminer par des morts »
« Pour moi, prendre la France en otage, c’est tout à fait illégal. Et évidemment, on va peut-être me critiquer, ce sont des faits de terrorisme. Fermer des centres d’approvisionnement de fioul […] c’est ça, la démocratie ? Non, je ne crois pas », a-t-il fustigé. « La grève oui, manifester oui, mais attention de ne pas prendre les Français en otage. C’est tout à fait illégal et c’est antidémocratique », a-t-il ajouté. Interrogé quant à la violence du terme « terrorisme », Jean-Pierre Pont enchaîne : « Répondez-moi : prendre les gens en otage, c’est le fait de quoi ? De gens démocrates ? De gens qui respectent la République ? Non ! », martèle-t-il.
Il va jusqu’à dresser un parallèle avec l’affaire des otages du Liban, qui remonte à 1985. « Pour moi, otage me fait penser aux otages au Liban, aux otages quand il y a eu les affaires à Paris. Cela pourrait se terminer par des morts, ce n’est pas possible… Couper l’électricité à une maison de retraite ou à un centre hospitalier, franchement, non, je ne peux pas admettre ça », lâche-t-il.