L’élection présidentielle américaine de 2024 se dessine avec des dynamiques changeantes, notamment entre Kamala Harris et Donald Trump. Tim Walz, colistier démocrate et gouverneur du Minnesota, a récemment affirmé que le système électoral américain « doit disparaître » au profit d’un « vote national direct ». Cette position, bien que personnelle et non incluse dans le programme de Harris, souligne les critiques persistantes du système actuel, qui a vu des candidats comme Al Gore et Hillary Clinton perdre malgré avoir remporté le vote populaire.
L’élection, fondée sur un suffrage indirect où les électeurs votent pour des grands électeurs, est au cœur d’un débat sur l’équité de la répartition du collège électoral, un système inscrit dans la Constitution et donc difficile à modifier. Actuellement, Harris maintient une légère avance sur Trump dans des États clés tels que la Pennsylvanie, le Michigan et le Wisconsin, collectivement appelés le « mur bleu ». Cependant, des sondages récents montrent une tendance inquiétante pour Harris : alors qu’elle devance Trump en Pennsylvanie, ce dernier mène en Michigan et est à égalité en Wisconsin.
Les experts soulignent que la candidate démocrate doit impérativement remporter au moins deux de ces trois États pour espérer atteindre les 270 grands électeurs nécessaires à sa victoire. La situation reste fluide, avec des marges d’erreur à considérer, mais les données indiquent une perte de vitesse pour Harris, mettant en lumière l’importance cruciale de ces États dans l’issue de l’élection.
