Marine Le Pen a poursuivi son audition au procès des assistants parlementaires du Rassemblement National (RN) pour la troisième journée consécutive, marquée par une intensification des tensions avec la présidente du tribunal. Accusée d’avoir orchestré un système de détournement de fonds publics pour rémunérer les employés du parti avec l’argent du Parlement européen, elle a vigoureusement défendu sa position.
Au cours de l’interrogatoire, Le Pen s’est emportée, notamment lorsqu’on lui a demandé pourquoi un de ses assistants travaillait à Montretout, le domicile familial. « Je les mets où? Dans le jardin? Dans une cahute? » a-t-elle répondu avec indignation. Malgré ses efforts pour prouver son innocence, elle a exprimé son agacement face à ce qu’elle considère comme une présomption de culpabilité, soulignant que c’est à elle de prouver son innocence. De plus, l’absence de documents de travail de ses assistants a été mise en lumière, suscitant des rires dans la salle d’audience, lorsque l’avocat du Parlement européen a interrogé un assistant sur le fait qu’il n’avait rien conservé, même pas un post-it.
