Il est encore trop tôt pour dire si Notre-Dame de Paris est sauvée et décider s’il faut la restaurer à l’identique ou non.
Neuf mois après l’incendie qui a ravagé sa toiture et fait tomber sa flèche, «Notre-Dame n’est pas sauvée», «elle est toujours en état de péril», a rappelé hier Jean-Louis Georgelin au micro de CNEWS/Europe 1/Les Echos.
Le militaire missionné par Emmanuel Macron a promis un Te Deum à Notre-Dame le 16 avril 2024. En conformité à l’engagement du président d’une restauration en cinq ans, un délai jugé serré par certains et qui sera ponctué de nombreuses étapes, de sécurisation puis de reconstruction à proprement dit de l’édifice.
«Ce sur quoi nous ne pouvons pas nous prononcer, c’est l’état de la voûte, il faut aller l’inspecter», a expliqué Jean-Louis Georgelin, à la tête de l’établissement public lancé début décembre pour gérer la consolidation et la restauration de ce chef-d’œuvre de l’art gothique construit du XIIe au XIVe siècle.
«Aujourd’hui vous ne me ferez pas dire la voûte est sauvée», a insisté le général, tout en se montrant positif : «Tous les signaux que nous avons» vont dans un sens qui est «rassurant».