C’est un premier geste très symbolique. Quelques heures seulement après avoir remplacé au pied levé Benjamin Griveaux comme candidate à la Mairie de Paris, Agnès Buzyn a téléphoné lundi 17 février au dissident Cédric Villani, a annoncé l’entourage du mathématicien. Objectif : examiner les conditions d’un rassemblement entre les deux candidats.
En coulisses, les échanges n’ont jamais vraiment cessé et dès sa première journée de campagne, Agnès Buzyn a parlé au téléphone avec le candidat dissident. Elle a l’avantage de ne pas avoir été opposée à Cédric Villani, contrairement à Benjamin Griveaux.
Mais le mathématicien a posé ses conditions. Il réclame qu’Agnès Buzyn reprenne plusieurs propositions de son programme : son plan d’investissement de 5 milliards d’euros en faveur du climat, l’idée d’un agrandissement de la capitale, et le tirage au sort de certains élus pour représenter les Parisiens.