Une des étoiles les plus brillantes de notre ciel a, depuis quelque temps, perdu de sa luminosité. La question de son explosion se pose, un évènement rarissime auquel les astronautes rêvent d’assister. La dernière observation d’un tel phénomène remonte à 1604.
les astrophysiciens sont aux aguets via des observations directes comme celles du VLT au Chili, ou encore en scrutant les neutrinos de hautes énergies, possibles messagers de son explosion, reçus sur Terre. Pour l’instant, l’explication la plus probable proposée par les chercheurs est qu’une fois encore, Alpha Orionis — car elle est l’étoile la plus brillante d’Orion dont elle marque l’aisselle droite (en réalité c’est Beta Orionis, Rigel qui est la plus brillante) — est en grande partie assombrie par de gigantesques nuages de gaz et de poussière.
Bételgeuse est connue pour être une étoile variable avec des périodes de baisse de luminosité identifiées. Mais cette récente crise apparaît comme la plus forte de l’histoire de son observation.
Aux alentours du 21 février, nous devrions être fixés sur ce qu’il se passe vraiment là-bas, à 640 années-lumière de la Terre. En effet, si sa luminosité continue encore de décliner après, cela voudrait dire que ce n’est pas lié à son cycle de 410 jours environ et qu’il se passe autre chose.