Le Journal du Dimanche de ce dimanche 20 janvier révèle que la femme de l’ex-PDG de Nissan a écrit au chef de l’État afin de lui demander de « s’assurer de la détermination de la République française à garantir à ses ressortissants le droit à un procès équitable ».
Un message resté lettre morte ? Elle n’avait pas encore reçu de réponse de l’Élysée 10 jours après avoir remis sa missive. La femme du PDG de Renault s’était déjà adressée à l’ONG Human Rights Watch afin de dénoncer les « rudes » conditions de détention de Carlos Ghosn.
« Pendant des heures chaque jour, les inspecteurs l’interrogent, l’intimident, le sermonnent et l’admonestent, dans l’intention de lui extirper une confession », avait-elle expliqué dans cette lettre. Depuis le début de sa détention, Carlos Ghosn ne mangerait que du riz et de l’orge et aurait perdu 7 kilos. La cellule dans lequel il est incarcéré serait selon elle en permanence éclairée et il ne pourrait pas avoir accès à son traitement médical.
Le tribunal de Tokyo a rejeté, jeudi 17 janvier, en appel la requête de libération sous caution de Carlos Ghosn. Son avocat a déclaré qu’il allait porter l’affaire devant la Cour suprême.