Une femme disparue, des effets personnels retrouvés, un mari suspect puis écroué, qui passe aux aveux avant de se rétracter. À bien des égards, l’affaire de Lesline Ravel racontée par Le Parisien ressemble à celle de Delphine Jubillar, davantage médiatisée.
Depuis le 31 décembre 2018, cette caissière de supermarché n’a plus donné signe de vie. Hervé Ravel, son époux, signale sa disparition le jour même à la gendarmerie. Selon nos confrères, sa femme aurait quitté le domicile conjugal. Selon son époux, Lesline Ravel et lui-même se seraient lourdement disputés le dimanche 30 décembre 2018. Elle aurait alors quitté son domicile, au volant de sa voiture. L’homme aurait alors annoncé aux enquêteurs, que lorsqu’ils se disputaient, sa femme allait souvent se réfugier chez sa belle-soeur. Selon ses deux enfants, leur mère serait bien partie ce jour-là pour une dispute. Mais le 2 janvier 2019, sa voiture est retrouvée accidentée. Des chiens pisteurs suivent alors sa trace à travers bois.
Quelques mois plus tard, il se présente de lui-même à la gendarmerie, en état d’ivresse. Entendu par les enquêteurs, l’homme avoue le meurtre, par accident, et réitérera ces aveux devant le juge d’instruction. Mais son discours ne colle pas : les os retrouvés à l’endroit indiqué sont ceux d’un animal, les traces ADN relevées dans le véhicule sont celles des enfants du couple. L’homme finit par retirer ses aveux, mais reste incarcéré, la justice rejetant toutes ses demandes de remise en liberté.