Une meilleure école pour moins de pauvreté en Afrique (1/4). Le pays a institué une journée nationale de traitement contre les parasites intestinaux qui gâchent la scolarité des enfants.
Une fois par an, le Kenya vit à l’heure du déparasitage. Ce jour-là, 6 millions d’élèves de 18 500 écoles reçoivent, de la main de leur instituteur, un médicament à avaler. Ce traitement, administré à tous ceux qui vivent dans des zones à risque du pays, est l’un des moyens le plus efficaces et le moins onéreux pour lutter contre l’absentéisme scolaire. Une sorte de pilule « miracle » à 0,5 dollar qui combat un mal endémique, méconnu et dont on ne parle quasiment jamais.
Lorsqu’on évoque les facteurs d’échec scolaire dans les pays en développement viennent immédiatement à l’esprit les frais de scolarité, l’accès aux livres, la proximité d’une école, notamment en zone rurale, plutôt que les parasites intestinaux. Et pourtant.