Lucie Castets, autoproclamée candidate à Matignon, a rapidement compris les rouages des partis politiques, notamment au sein de la gauche française. Soutenue un temps par la France Insoumise (LFI) et son leader Jean-Luc Mélenchon, elle a refusé de se laisser enfermer dans le rôle de simple marionnette. Malgré des débuts prometteurs et une certaine notoriété médiatique, elle a dû affronter la réalité : pour les hiérarques de LFI, sa candidature à la députation de l’Isère ne serait acceptée qu’en tant que représentante de leur mouvement, et non de l’union de la gauche.
Connue pour son indépendance d’esprit et sa maîtrise des sujets, Lucie Castets a préféré se retirer plutôt que de céder au contrôle imposé par LFI. Ce geste d’émancipation la positionne désormais comme une femme libre, déjouant les attentes de ceux qui la considéraient comme une « candidate fantoche ». Soutenue par des figures politiques comme Dominique de Villepin et Bernard Cazeneuve, elle reste une actrice politique à suivre, bien que sa célébrité soit fragile sans une base électorale solide.
Son défi est de maintenir cette notoriété dans un paysage politique imprévisible, sans le parachute d’un siège de députée. Si elle a échappé à l’emprise de Mélenchon, elle devra maintenant prouver qu’elle peut jouer un rôle durable dans la politique française, loin de son image de « candidature virtuelle ».