Une quarantaine de piscines publiques ont fermé brutalement leurs portes lundi dans plusieurs villes de France car la société exploitante ne peut plus faire face à l’augmentation des prix de l’énergie.
Le groupe Vert marine gère soixante-six piscines, à travers des délégations de service public (DSP), pour le compte de collectivités. Sur ces soixante-six centres aquatiques, une quarantaine ont fermé, lundi 5 septembre, de manière totalement inattendue. Une fermeture temporaire, mais à durée indéterminée. En cause ? L’envolée des prix de l’énergie. « Pour rentrer dans nos frais, il faudrait faire payer l’entrée à la piscine 15 € , s’exclame Philippe Boissier, directeur régional pour une partie ouest de la société Vert marine. Ce n’est pas possible ! Pour sauver l’entreprise et ses quelque 2 000 salariés, nous n’avons pas d’autre choix que de fermer une partie des équipements. »
Dans l’Hérault, la communauté de communes du Pays de l’Or a décidé de fermer ses bassins un jour par semine pour faire des économies dans les quatre piscines intercommunales (la Grande-Motte, Palavas-les-Flots, Lansargues et Mauguio).