Alors que les tests de dépistage du Covid-19 dits « de confort » ne sont plus gratuits depuis le 15 octobre, plusieurs spécialistes proposent de faire machine arrière.
Le taux d’incidence a gagné plus de 52% en une semaine et dépasse désormais les 100 cas pour 100 000 habitants, soit le double du seuil d’alerte. Au point de prendre de nouvelles mesures de restrictions?
Au moment où la cinquième vague se présente, cette réticence inquiète les médecins, surtout s’agissant de personnes non vaccinées qui présentent des symptômes ou côtoient des malades. « On risque, d’une part, qu’elles ne se fassent pas dépister, ce qui veut dire que l’épidémie va continuer à se répandre, et d’autant plus qu’il s’agit de personnes qui sont plus exposées que d’autres, explique le journaliste France Télévisions et médecin Damien Mascret. Ensuite, on risque aussi d’avoir plus de monde hospitalisé. Ce sont aussi les personnes qui risquent le plus de faire des aggravations. »
En rendant les tests payants, le gouvernement espérait relancer la vaccination, mais le rebond n’a pas eu lieu.