Dans un livre de confidences sur ses années comme régisseur à l’Olympia, Roger Morizot balance sur Claude François.
Bruno Coquatrix, mythique directeur général de l’Olympia de Paris de 1954 à 1979 lui avait dit : « Écris ce qu’il se passe ici, moi je n’ai pas le temps mais il faudra bien que les gens sachent ». Alors, des années après, Roger Morizot, premier régisseur de L’Olympia de 1954 à 1988, surnommé Doudou, a suivi les conseils de son patron et sort un livre, Je les ai tous vus débuter (Éd. de L’Archipel). Dans cet ouvrage, l’homme de l’ombre raconte ses souvenirs et, à 91 ans, n’hésite pas à égratigner quelques artistes au passage… Il s’est confié au site Welcome to the jungle et raconte ses expériences sans langue de bois.
Il s’est souvenu : « Ah il y en a eu de sacrés têtes de lard… Claude François, par exemple, une ordure. J’ai failli lui mettre des coups à lui. Il parlait mal à ses danseuses, à ses musiciens, il insultait les techniciens… ». Au point où Roger Morizot a été obligé d’intervenir, assure-t-il. Il raconte : « Mais dès qu’il a touché aux gens qui travaillaient à mes côtés je l’ai chopé par le col et je lui ai ordonné qu’il s’excuse auprès d’eux. Il a refusé et il est parti en trombe pour téléphoner à Coquatrix, lui dire que j’avais voulu le frapper ».