L’ancien leader du groupe Noir Désir, Bertrand Cantat perd son procès en diffamation. L’affaire traitait de la publication d’un article par Le Point.
Le 30 novembre 2017, au moment de la sortie du premier album solo de Bertrand Cantat, Le Point avait évoqué l’existence d’une omerta autour du comportement de l’artiste, violent selon l’hebdomadaire avant et après la mort de l’actrice Marie Trintignant, qui avait succombé à ses coups à Vilnius en 2003 après une violente dispute.
Cantat avait été condamné à huit ans de prison. Il en a purgé quatre, dont un en Lituanie, avant de bénéficier d’une libération conditionnelle en 2007.Son contrôle judiciaire a pris fin en 2011.
Le Point s’appuyait notamment sur le témoignage anonyme d’un membre de Noir Désir assurant que la femme de Bertrand Cantat, Kristina Rady, qui s’est suicidée en janvier 2010, avait menti au moment du procès et avait demandé aux membres du groupe de cacher ce qu’ils savaient, ce qu’ils avaient accepté, pour que les enfants du couple ne découvrent pas que leur père était un homme violent.