Quelque 6.000 personnes vêtues de blanc ont participé mercredi soir à une marche en hommage au chauffeur de bus violemment agressé à Bayonne.
Le cortège est parti vers 19h30 de l’arrêt de bus où Philippe Monguillot, 59 ans, a été roué de coups et grièvement blessé à la tête dimanche, et a rallié l’hôpital où ce dernier se trouve toujours dans un état désespéré.
« Mon mari n’a pas encore perdu la vie, son coeur bat, sa tête ne répond plus », a déclaré son épouse Véronique, 52 ans. « On s’accroche à un espoir minime. Je suis un peu perdue, je ne veux pas d’acharnement mais on essaye. Encore 48 heures, après on verra ». « Cette marée humaine c’est important, c’est un soutien incroyable », a-t-elle ajouté, très émue, plusieurs fois aux larmes, par les nombreux applaudissements et marques de soutien.
Portant une grande photo d’elle et de son mari enlacés, elle a marché en tête du défilé avec ses filles – Marie, 18 ans, Manon, 21 ans et Mélanie, 24 ans, chacune avec un bouquet de fleurs blanches en mains. Derrière elles notamment, des élus locaux et des salariés de Chronoplus, le réseau de l’agglomération de Bayonne/Anglet/Biarritz.