Il y a près de deux décennies, Catherine Griset rejoignait Marine Le Pen avec son enfant en bas âge, portant symboliquement « deux sacs plastiques d’habits ». Aujourd’hui, elle se retrouve devant le tribunal, accusée de recel de détournement de fonds publics. Malgré les questions insistantes du tribunal, Griset maintient fermement sa position : elle affirme n’avoir jamais travaillé pour le parti, mais pour Marine Le Pen elle-même, en tant qu’assistante parlementaire.
Pendant son témoignage, Griset tente d’expliquer qu’elle n’a jamais fait de distinction claire entre Marine Le Pen, présidente du parti, et Marine Le Pen, députée européenne. Elle soutient avoir agi par méconnaissance des obligations liées à son poste, notamment l’obligation de résider à Bruxelles, admettant qu’elle n’était pas pleinement consciente des règles à respecter.
Marine Le Pen, également jugée pour détournement de fonds publics, défend sa proche collaboratrice en contestant l’impartialité du tribunal. Elle insiste sur le fait qu’elle n’a jamais imposé d’assistant parlementaire à personne, tout en réfutant les allégations selon lesquelles elle aurait pris les règles à la légère.
Au cœur de ce procès, Catherine Griset, fidèle à Marine Le Pen depuis plus de 30 ans, reste ferme malgré les questions pressantes du tribunal, tandis que Marine Le Pen fulmine contre ce qu’elle perçoit comme une attaque contre son intégrité et celle de son équipe.
