Dans la nuit du lundi 21 octobre 2024, un drame s’est produit à la maternité Robert Ballanger d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) avec le kidnapping d’un nouveau-né de seulement 17 jours, prénommé Santiago. Ses parents sont soupçonnés d’avoir enlevé l’enfant, qui nécessite une prise en charge médicale constante en raison de sa prématurité. Face à l’urgence de la situation, le ministère de la Justice a déclenché une Alerte enlèvement le mardi 22 octobre, marquant la 32ᵉ activation de ce dispositif depuis sa création en 2006.
L’Alerte enlèvement, inspirée d’un système similaire aux États-Unis et au Canada, a été mise en place pour permettre une diffusion massive d’informations en cas d’enlèvement d’enfant. L’objectif principal est de retrouver la victime le plus rapidement possible en mobilisant la population. Lorsque l’alerte est déclenchée, des messages contenant des détails cruciaux, tels que la date et l’heure de l’enlèvement, une description du véhicule suspect, ainsi que des photographies de l’enfant et du suspect, sont largement diffusés sur divers canaux de communication, incluant médias, réseaux sociaux et lieux publics.
La décision de déclencher l’Alerte enlèvement revient au procureur de la République, qui travaille en étroite collaboration avec les enquêteurs et consulte le ministère de la Justice. Une fois la décision prise, les services enquêteurs s’occupent de la diffusion de l’alerte à travers une soixantaine de partenaires. Le ministère, de son côté, assure la communication de l’alerte sur ses supports officiels.
La situation demeure préoccupante alors que la recherche de Santiago est activement en cours, soulignant l’importance et l’efficacité du dispositif d’Alerte enlèvement pour la protection des enfants.
