Un fonctionnaire assermenté affirme que Henda Ayari, l’accusatrice de Tariq Ramadan, l’a menacé d’une plainte pour viol « si je n’acceptais pas une relation sexuelle avec elle ».
Le fonctionnaire affirme que Henda Ayari, l’une des deux femmes qui accusent le prédicateur, aurait pris contact avec lui en mars 2013 pour obtenir des renseignements juridiques dans le cadre de problèmes professionnels : «Quelques jours après, elle voulait me revoir, me disant avoir besoin de réconfort. J’ai indiqué être marié, elle insistait, je refusais ses avances.» Le fonctionnaire affirme avoir été ensuite harcelé par Henda Ayari, qui l’aurait finalement menacé de porter plainte pour viol. «Tout cela est faux, archifaux», s’insurge, Me Grégoire Leclerc, l’un des deux avocats de Henda Ayari, interrogé par Libération : «Ce n’est probablement que le début d’une longue série de tentatives de déstabilisation.»