Une jeune mère est portée disparue dans le Tarn depuis le 16 décembre 2020. Malgré le temps qui passe et l’absence d’indices notoires, les populations de Cagnac-les-Mines et leur maire continuent de garder l’espoir.
Patrick Norkowski, qui n’aurait jamais imaginé que les regards se tourneraient un jour vers sa petite ville de 2500 habitants. Dans les colonnes de France 3 Occitanie, le maire de Cagnac-Les-Mines s’est confié sur les nombreux chambardements survenus dans sa commune depuis le 16 décembre dernier.
« C’est vrai qu’au mois de décembre et début janvier, il y a eu une agitation inédite sur la commune », a-t-il avoué. « Beaucoup de gendarmes et de journalistes étaient présents 24H/24. Le quotidien des habitants du village a forcément été chamboulé par ce contexte exceptionnel. Mais aujourd’hui la pression est retombée à Cagnac. Cependant, on ne peut pas dire que la vie a repris son cours normal. Nous sommes désormais plongés dans l’incertitude. »
Cagnac-Les-Mines, une commune plongée « dans l’incertitude »
Et pour cause ; deux mois après sa mystérieuse disparition, Delphine Jubillar reste introuvable. Les habitants de Cagnac-Les-Mines doivent donc vivre avec le mystère, sans savoir si leur village abrite ou non un agresseur. Mais malgré ce climat anxiogène, la tête de liste de « Cagnac, partageons demain » s’avoue très fier de l’implication des citoyens de sa commune dans la recherche de l’infirmière. « Nous avons prêté aux militaires une salle municipale pour installer leur PC. Nous avons mis à disposition des salariés pour aider à répertorier tous les points d’eaux et puits de la commune. Nous avons mis en place une cellule d’aide psychologique. Et puis il y a eu l’organisation de cette battue citoyenne avec un nombre de personnes inimaginable. J’ai vraiment été très impressionné par cet élan de solidarité. Dans ce genre de situation terrible ça redonne vraiment du baume au cœur », a confié Patrick Norkowski.