Vol MH17 – des proches des victimes dénoncent le traitement de restes humains découverts.
52 ossements. C’est ce que prétend avoir découvert le journaliste Patrick Lancaster à l’endroit où l’avion de Malaysia Airlines s’était écrasé. L’engin s’est abîmé le 17 juillet 2014 dans la région de Donetsk, assurant la liaison Amsterdam — Kuala Lampur.
Des découvertes pour se « faire de la publicité » ? « Les circonstances de ces découvertes sont un peu suspectes », a déclaré dimanche Piet Ploeg, président de la Fondation MH17, qui rassemble familles et proches des victimes. « Ces restes ont été découverts à l’endroit même où les enquêteurs ont creusé le sol et passé la terre au crible. Il est impossible qu’il y ait beaucoup de restes humains à cet endroit ». « C’est étrange, c’est comme si quelqu’un avait conservé des restes humains pour les faire réapparaître de temps en temps pour se faire de la publicité », a-t-il estimé.
« C’est bien quand des restes humains sont rendus aux proches mais jouer avec eux, ce n’est pas bien. C’est un mauvais comportement de la part des journalistes », a-t-il déploré. « Cela est irrespectueux pour les victimes et très difficile pour les proches ». Il a appelé ceux qui trouvent des restes « à les traiter avec respect et à les remettre aux autorités sans en faire de la publicité ».