C’est un procès hors-norme qui se prépare. Un an après son arrestation, le « violeur de la Sambre » attend son procès en prison, mais l’ampleur du dossier et le nombre incertain de victimes compliquent la procédure judiciaire.
Mais en garde à vue, l’homme de 58 ans, détenu à Sequedin près de Lille, avait reconnu « une quarantaine » de victimes, affirmant avoir agi « sous le coup de pulsions qu’il ne parvenait pas à contrôler ». Des aveux qui ont ouvert de nouvelles et vastes pistes dans ce dossier déjà filandreux, aux mains d’une juge d’instruction de Valenciennes.
« Aujourd’hui, la justice continue de passer d’autres faits au +tamis Scala+ pour tenter d’établir de nouveaux liens; le nombre de victimes pourrait donc augmenter », explique à l’AFP Me Emmanuel Riglaire, qui défend l’une des victimes. « La difficulté est qu’il existe très peu de preuves techniques, scientifiques », relève-t-il, estimant qu’un procès n’interviendrait pas « avant 2020, 2021 dans le meilleur des cas ».