Laurence Vanceunebrock a annoncé ce mercredi 3 juin 2020 le dépôt d’une proposition de loi pour interdire les « thérapies de conversion ». Sa proposition vise à créer une « infraction spécifique pour prohiber ces pratiques et prévoit des facteurs aggravants pour prendre en compte la situation des mineurs, public particulièrement victime de ces thérapies ».
Le texte n’a toutefois pas encore à ce stade de « date d’inscription à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale », a-t-elle précisé. « Le seul problème, c’est le calendrier » parlementaire, bouleversé par le coronavirus, « mais je vais mettre la pression », assure-t-elle, en espérant un examen début 2021.
Objectif : établir des « statistiques »
La députée de l’Allier avait déjà mené une mission d’information sur le sujet avec son collègue LFI Bastien Lachaud. Sa proposition de loi vise à créer une « infraction spécifique pour prohiber ces pratiques et prévoit des facteurs aggravants pour prendre en compte la situation des mineurs, public particulièrement victime de ces ‘thérapies' ».
Cela permettra des plaintes et des poursuites sur ce « thème bien spécifique », et d’établir des « statistiques » qui n’existent pas aujourd’hui en France, souligne-t-elle.