Une plaque hommage à Arnaud Beltrame divise.
L’hommage rendu par la ville de Montfermeil en Seine-Saint-Denis au colonel Arnaud Beltrame, qui avait échangé sa place avec celle d’un otage lors de l’attentat dans le Super U de Trèbes le 23 mars 2018, a suscité la colère de trois élus de l’opposition municipale (Front de gauche).
En cause, la mention du terme «islamiste» sur le parvis rebaptisé par la mairie (Les Républicains) de la ville, et qui se nommera ainsi : «Parvis Colonel-Arnaud-Beltrame, officier de gendarmerie, 1973-2018, mort en héros, victime du terrorisme islamiste.» Pour les trois élus qui ont quitté la salle au moment des délibérations comme le révèle Le Figaro, il s’agit d’une «provocation» du maire qui «inscrit dans le marbre sa vision de la guerre de religion». Notant que parmi les nombreuses communes qui ont rendu hommage au gendarme, seul le maire de Béziers Robert Ménard, proche du Front national, avait précisé la mention «islamiste», les élus ont estimé que cela n’avait rien «d’innocent».