Une femme du Michigan, aux États-Unis, est morte peu de temps après avoir contracté le Covid-19. Mais ce décès a une origine très surprenante. Elle aurait été contaminée lors d’une transplantation pulmonaire, en automne. Une étrange histoire racontée il y a quelques jours par les médecins qui se sont chargés de la patiente.
La donneuse, une femme du Midwest américain, est morte dans un accident de voiture, a rapporté NBC News samedi. La receveuse était une femme atteinte de bronchopneumopathie chronique obstructive.
Malgré des tests de dépistage auprès de la donneuse, la présence du virus n’a jamais été détectée. La femme a finalement succombé à la maladie deux mois après l’importante opération qui devait sauver sa vie.
La receveuse a commencé à faire de la fièvre trois jours après l’opération. Rapidement ont suivi les problèmes de pression sanguine et respiratoire. C’est après que son état se fut grandement détérioré que les médecins l’ont testée pour la COVID-19.
Selon les spécialistes du Département de médecine de l’Université du Michigan, il s’agirait du premier cas de transmission du virus par un don d’organe, selon NBC.
Malgré tout, il semble que ce soit un cas isolé, tandis que près de 40 000 transplantations ont eu lieu en 2020 aux États-Unis, apprend-on auprès de la chaîne américaine.
Les médecins plaident pour que des tests plus approfondis soient effectués lors des dons d’organe. On avance notamment la possibilité d’aller chercher des échantillons dans les poumons, en plus des tests de dépistage dans la gorge et le nez.
«Nous n’aurions absolument pas utilisé les poumons si nous avions eu un test positif à la COVID-19», a affirmé le Dr Daniel Kaul, directeur de médecine à l’Université du Michigan, à NBC News.