Michael Cohen a assuré avoir menti au Congrès à la demande de Trump. Si avérée, cette faute grave pourrait déclencher une procédure d’impeachment.
L’histoire remonte à 2015, lorsque Donald Trump relançait son projet de bâtir un building de 100 étages dans la capitale russe. Alors que les discussions au sujet de cette construction se poursuivaient encore en 2016, Donald Trump était finalement en pleine campagne pour remporter les élections présidentielles. Et pour ne pas être affilié à la Russie au moment des votes, Donald Trump aurait demandé à son avocat de mentir sur les dates de tractations avec des officiels russes. Celui-ci devait affirmer qu’elle se seraient finies en janvier 2016 – soit avant l’investiture du candidat républicain –, alors qu’elles auraient en réalité été prolongées jusqu’en juin.
Alors que Donald Trump a toujours affirmé qu’il n’avait aucun lien financier avec la Russie, ces révélations démontrent à la fois que le président a menti pendant sa campagne mais qu’il a poussé d’autres personnes à mentir pour lui. Certains qualifient ces délits « d’obstruction à la justice », passible aux États-Unis de cinq ans de prison, ou encore de « subordination de témoin ». Ce qui pourrait entraîner la destitution du 45e président des États-Unis.