Mais qui arrêtera le tueur en série de chats qui sévit dans le sud londonien?.
Plusieurs centaines de chats ont été décapités ces deux dernières années au Royaume-Uni, leurs corps présentant des similitudes faisant penser à l’action d’un « tueur en série ». Aidée de Scotland Yard, une petite association de protection des animaux mène l’enquête.
En décembre 2017, le décompte a franchi un bien triste seuil : 400 cadavres de chats (mais aussi quelques lièvres et renards) ont été retrouvés dans les quartiers de Brighton et de Northampton en deux ans. Si ces morts d’animaux domestiques n’ont rien d’extraordinaire dans une zone aussi urbanisée, où le flot des voitures ne s’interrompt que rarement, un détail exclut d’emblée toute hypothèse d’accident : les pauvres bêtes ont systématiquement la queue et la tête tranchées net.
Le mystérieux criminel interpelle par ses talents de « dissecteur » et sa capacité à déjouer toute surveillance, souligne Vincent Egan, professeur en criminalistique à l’université de Nottingham. Il « doit être capable d’attirer l’animal, de le tuer sans être griffé, de le disséquer, de placer le corps dans un endroit où il peut être vu, et tout cela discrètement », analyse l’universitaire.