La communauté internationale en climatologie est engagée dans un important exercice de simulations numériques du climat, passé et futur. Ses conclusions contribueront de manière majeure au premier volet du sixième rapport d’évaluation du GIEC1, dont la publication est prévue en 2021.
Les scientifiques français impliqués dans ce travail, notamment au CNRS, au CEA et à Météo-France, ont été les premiers à rendre leur copie et viennent de dévoiler les grandes lignes de leurs résultats. Leurs nouveaux modèles prévoient notamment un réchauffement plus important en 2100 que les versions précédentes. Ils progressent aussi dans leur description du climat à l’échelle régionale.
🌡🌡 #CMIP6 Résultats français
Vagues de #chaleur : toutes les caractéristiques des #canicules (T°C du jour le + chaud, nb total de jours de canicule dans l’été, durée des épisodes) augmenteront à l’avenir en Europe de l’ouest #climat @cea_officiel @CNRS pic.twitter.com/HeQJ5aVYhs— Météo-France (@meteofrance) September 17, 2019
Les scientifiques ont produit deux modèles climatiques différents, qu’ils ont soumis à plusieurs scénarios socio-économiques. « Dans le pire des scénarios considérés, où la croissance rapide est alimentée par des énergies fossiles, la hausse de température moyenne globale atteint 6,5 à 7°C en 2100 », selon une présentation. Or, dans le dernier rapport du GIEC de 2014, le pire scénario prévoyait +4,8°C.