Un projet de loi prévoyant d’ouvrir la vente de médicaments en ligne à des plateformes est présenté ce mercredi en conseil des ministres. Les pharmaciens dénoncent une volonté de « casser leur monopole ».
La plateforme de e-commerce Amazon pourra-t-elle bientôt vendre du Doliprane et autres médicaments sans ordonnance en France ? La question inquiète les pharmaciens français alors qu’un texte de loi doit être présenté ce mercredi 5 février en Conseil des ministres. Nommé « Asap » (pour Accélération simplification de l’action publique), ce projet de loi contient un article qui vise à assouplir les conditions d’ouverture des plateformes de vente en ligne de médicaments sans ordonnance, autorisée depuis 2012, détaille Le Parisien.
Le ministère de la Santé défend de son côté une « condition nécessaire au développement de la vente en ligne, notamment dans les zones urbaines où le foncier est plus rare et cher ». Par ailleurs, l’entourage d’Agnès Buzyn a affirmé que toute plateforme de vente en ligne devra être rattachée « à la licence d’une officine et placée sous le contrôle du pharmacien ». Une disposition déjà prévue dans la loi de 2012, rappelle L’Express.