Après avoir inspecté les ruines de commerces brûlés, Donald Trump a assimilé mardi à du « terrorisme intérieur » les manifestations violentes qui ont secoué Kenosha, sans nommer Jacob Blake, un Afro-Américain grièvement blessé par la police.
À 63 jours de l’élection présidentielle américaine, les États-Unis apparaissent profondément divisés. D’un côté, la violente interpellation policière, filmée, a ravivé la vague de protestation historique contre le racisme. De l’autre, le président américain affirme qu’une « majorité silencieuse » veut voir, avec lui, le rétablissement de « la loi et l’ordre », devenu le grand mot d’ordre de sa campagne de réélection.
Je suis vraiment venu aujourd’hui remercier les forces de l’ordre », a déclaré Donald Trump dans cette ville du Wisconsin, un État appelé à jouer un rôle clé lors de la présidentielle du 3 novembre.
Décrivant des actes de vandalisme, le président américain a assuré : « Ce ne sont pas des actes de manifestations pacifiques mais vraiment du terrorisme intérieur. » « Kenosha a été ravagée par des émeutes anti-police et anti-américaines », a-t-il jugé.