Dans une interview à L’Equipe, le président de l’ASVEL Tony Parker lance un appel à l’aide au gouvernement, car il estime que le basket français ne pourra pas tenir plus d’un mois à huis clos.
« Pour la première fois, je suis inquiet pour notre sport, mais aussi pour le sport français en général. » Tony Parker tremble pour l’avenir du basket. Frappés de plein fouet par la crise économique causée par la pandémie de coronavirus, les clubs de Jeep Elite et de Pro B doivent composer avec des matchs à huis clos pendant le confinement. Intenable pour le président de l’Asvel.
« La santé de tous est la priorité, il n’y a même pas à débattre là-dessus, rappelle-t-il ce samedi dans un entretien à L’Equipe. Mais, si l’on veut survivre, j’espère que le gouvernement va faire les choses nécessaires, comme il l’a fait lors du premier confinement, pour nous aider à nous en sortir. »
« Si ça dure plus longtemps, on va mourir ! »
Sans aide du gouvernement, l’ancien meneur des Spurs craint tout simplement la faillite des clubs: « Il faut que l’on joue, ce serait très dangereux de s’arrêter encore, ne serait-ce que pour les athlètes en préparation pour les JO. Mais si ça dure plus longtemps, on va mourir ! Les clubs vont mourir. On ne peut pas jouer à huis clos toute une saison, c’est impossible. »