Les habitants de Sydney ont reçu comme consigne d’éviter les activités physiques à l’extérieur. La ville était enveloppée mardi par un épais brouillard toxique, alimenté par les incendies qui dévastent la côte est de l’Australie depuis vendredi dernier.
Les niveaux de pollution ont atteint des niveaux « dangereux » à Sydney selon des chiffres officiels, les concentrations les plus élevées de particules fines PM 2,5 atteignant jusqu’à 186 parties par million dans le nord-ouest de la ville, des taux comparables à ceux observés dans la capitale indienne New Delhi. Les habitants ont reçu comme consigne d’éviter les activités physiques à l’extérieur.
Si le brouillard avait commencé à se dissiper en milieu de journée, il devait à nouveau s’épaissir mardi dans la soirée, ont indiqué les services de météorologie. Les particules fines sont susceptibles d’irriter le système respiratoire et d’aggraver des problèmes cardiaques et pulmonaires préexistants, a expliqué le directeur de la santé environnementale de l’Etat de Nouvelle-Galles du sud, Richard Broome.
« Chez la plupart des gens, la fumée provoque des symptômes légers comme des irritations des yeux, du nez et de la gorge », a-t-il dit. « Toutefois, des gens souffrant d’asthme, d’emphysème et d’angine risquent d’être davantage sensibles aux effets de la fumée. »