C’est ce que révèle une étude publiée dans la revue scientifique The Lancet. Pour le moment, les raisons de cette augmentation du taux de mortalité infantile ne sont pas déterminées, mais les chercheurs essaient de comprendre.
Le taux de mortalité des nourrissons a ainsi augmenté de 7% en moins de dix ans dans l’Hexagone. Entre 2012 et 2019, sur 1.000 naissances, la France est passée de 3,32 décès à 3,56 décès de nourrissons de moins d’un an.
Les chercheurs de l’Inserm ont constaté que presque la moitié des décès de nourrissons avaient lieu au cours de la première semaine de vie et 24% survenaient même au premier jour.
Plusieurs hypothèses sont émises pour expliquer ce phénomène. Ainsi l’âge plus tardif des mères au moment de leurs accouchements (30,9 ans en moyenne contre 27 ans dans les années 1980), le tabac ou bien le surpoids sont des pistes avancées par les scientifiques.
D’autres facteurs moins physiologiques sont aussi désignés, comme le manque de personnel dans les systèmes de santé moins préparés, ou encore la politique de prévention des risques qui est jugée insuffisante en France.