Trois ans après le meurtre de son épouse, le procès de Jonathann Daval s’est ouvert devant la cour d’assises de Vesoul, ce lundi 16 novembre.
Incarcéré depuis 34 mois à la maison d’arrêt de Dijon, l’informaticien est apparu vêtu d’une marinière noire et rouge, amaigri et déclinant son identité d’une voix faible, au bord des larmes.
Après avoir retracé les faits, le président de la cour d’assises demande à Joanthann Daval s’il reconnait toujours « être le seul impliqué dans la mort de (son) épouse ». Les yeux rougis, il répond « Oui ».
Me Caty Richard, avocate de quatre parties civiles, en rajoute une couche sur l’hypothèse d’une agression sexuelle d’Alexia ante ou post-mortem, évoquant des lésions anales sur la jeune femme.
« On ne peut pas laisser dire n’importe quoi ! Il y a eu trois ans d’instruction, jamais personne n’a demandé des investigations poussées sur un viol ante ou post mortem, jamais il n’’y a eu mise en examen pour ce motif ! », lance Me Schwerdorffer à l’intention de sa consoeur des parties-civiles.