Il existe un lien « probable » entre les vaccins contre le Covid-19 de Pfizer et de Moderna et de rares cas d’inflammations au niveau du coeur chez des adolescents et de jeunes adultes, ont estimé mercredi des experts américains. Les bénéfices de ces remèdes « surpassent » toujours largement les risques encourus.
Des experts américains doivent se réunir mercredi 23 juin aux États-Unis pour examiner quelque 300 cas d’inflammations au niveau du cœur déclenchées après l’injection de certains vaccins contre le Covid-19, notamment chez des adolescents ou de jeunes adultes. Ces cas ont été observés après les vaccins de Pfizer/BioNTech et de Moderna, qui ont en commun de reposer sur la technologie de l’ARN messager.
Les experts indépendants sont convoqués par les Centres américains de lutte et de prévention des maladies (CDC), principale agence fédérale de santé publique du pays, pour passer en revue ces cas de myocardites et de péricardites, respectivement une inflammation du muscle cardiaque ou de la membrane qui entoure le cœur. «Ces cas sont rares, et la vaste majorité (d’entre eux) ont été résolus grâce à du repos et des soins», avait rassuré jeudi Rochelle Walensky, la directrice des CDC. Cette réunion du Comité consultatif sur les vaccinations (ACIP) des CDC devait initialement se tenir vendredi dernier, mais avait dû être repoussée du fait de la proclamation éclair d’un jour férié aux États-Unis.