Le prix du baril de pétrole connaît depuis ces derniers mois une forte baisse. Conséquence, à la pompe, les tarifs commencent à reculer.
Première cause : la surproduction. Les États-Unis, la Russie et l’Arabie saoudite pompent à des niveaux records, entraînant un excédent qu’ils demandent à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de résorber. « Je pense que nous pouvons revenir à un marché équilibré au cours du premier trimestre de l’année prochaine », a affirmé, dimanche, le ministre de l’Énergie des Émirats arabes unis, lors d’une réunion de l’Opep au Koweït.
Selon les chiffres officiels publiés lundi, le litre de gazole à la pompe est à son plus bas niveau depuis avril, tandis que l’essence n’a jamais été aussi peu chère cette année. Malgré la réduction de la production promise par l’Opep à partir du 1er janvier, ce contexte favorable au consommateur pourrait se prolonger plusieurs semaines.