Premier pas de longues batailles judiciaires. Lundi, le ministre américain de la Justice Bill Barr, a donné son feu vert à l’ouverture d’enquêtes « sur des allégations substantielles d’irrégularités concernant les votes ou le comptage de bulletins » lors de la présidentielle du 3 novembre. Des actions en justice à l’initiative de Donald Trump, qui assure que l’élection a été entachée de « fraudes », sans apporter de preuves.
Bill Barr, l’un des ministres les plus loyaux au président sortant, a souligné que cette autorisation, adressée aux procureurs fédéraux du pays, n’indiquait pas que le ministère de la Justice avait des preuves de l’existence de véritables situations de fraudes. « Je vous autorise à enquêter sur des allégations substantielles d’irrégularités concernant les votes ou le comptage de bulletins avant la certification des élections dans vos juridictions, dans certains cas », a-t-il écrit dans sa lettre.
« De telles enquêtes peuvent être menées s’il existe des allégations claires et potentiellement crédibles d’irrégularités qui, si elles étaient avérées, pourraient potentiellement avoir un impact sur le résultat d’une élection fédérale dans un Etat », ajoute-t-il.