Dans un contexte de tensions autour du procès du Rassemblement national (RN) et de l’inéligibilité requise pour Marine Le Pen, Gérald Darmanin a exprimé son soutien pour la cheffe du parti d’extrême droite. L’ancien ministre de l’Intérieur a déclaré qu’« il serait profondément choquant que Marine Le Pen soit jugée inéligible » et a critiqué une approche qui empêcherait, selon lui, la candidate de se présenter aux élections de 2027.
Darmanin affirme que « combattre Madame Le Pen se fait dans les urnes, pas ailleurs », adoptant ainsi une position qui aligne partiellement son discours sur celui du RN, lequel évoque une « justice politique ».
Cette déclaration a provoqué des réactions dans la classe politique, certains à gauche accusant Darmanin de cautionner une « justice à deux vitesses » tandis que des voix de droite rappellent que « personne n’est au-dessus des lois ». En embrassant le discours du RN, Darmanin alimente le débat sur l’équité de la justice et le risque de polarisation, tout en posant des questions sur l’indépendance judiciaire face aux figures politiques de premier plan.