Les poissons panés contiennent trop d’additifs, d’arômes et de sucres ajoutés, tandis que l’information sur l’étiquetage reste encore incomplète et la quantité de poisson parfois insuffisante, a dénoncé l’association de consommateurs CLCV dans une étude publiée jeudi.
La CLCV a analysé 42 produits panés à base de poisson (panés classiques, panés façon meunière, croquettes, nuggets, « fish and chips ») provenant de marques de distributeurs et de marques nationales, aussi bien en rayon frais que surgelé. « Nous avons notamment observé des différences de quantité de poisson entre les produits, une qualité nutritionnelle inégale ainsi que la présence de trop nombreux additifs et arômes », a résumé l’association de consommateurs.
Ainsi, 52 % des produits de l’échantillon contiennent des additifs comme des amidons modifiés (maïs, blé, etc.), des régulateurs d’acidité, des conservateurs ou encore des antioxydants. Aussi, 38 % des produits sont composés de sucres ajoutés (sucre, dextrose, maltodextrine), tandis que 21 % des poissons panés qui font l’objet de l’étude contiennent des arômes. « Ce sont surtout les produits qui mettent en avant le côté aromatique du plat : les filets façon meunière, les croquettes aux fines herbes », relève l’étude.