Le gouvernement a assuré lundi que 1 % des 100 milliards d’euros du plan de relance serait bien destiné aux quartiers défavorisés et a promis « lisibilité » et « transparence » sur leur utilisation.
Le gouvernement s’engage à verser 1 % des 100 milliards d’euros de son plan de relance aux villes et quartiers défavorisés. Jean Castex, le Premier ministre, l’a annoncé, ce lundi 23 novembre 2020, à l’occasion d’un entretien en visioconférence auquel Gilles Leproust, maire PCF d’Allonnes, près du Mans (Sarthe), participait avec huit autres élus de France.
L’État satisfait donc à l’une des principales revendications des 150 maires signataires d’une lettre ouverte adressée au président de la République, le 14 novembre. « Mais tout reste à faire pour voir les retombées sur le terrain », tempère Gilles Leproust, qui avoue « rester sur sa faim ».
Quid du « Conseil national des solutions » ?
Car la délégation n’a pas obtenu l’instauration d’un « Conseil national des solutions », autre revendication majeure. « On nous a renvoyés vers le Conseil national des villes déjà existant. Mais ce dernier n’a pas le même objectif, poursuit l’édile. Le « Conseil national des solutions » a vocation à identifier les solutions qui marchent sur le terrain pour les généraliser et à s’assurer que les mesures gouvernementales annoncées arrivent bien jusqu’aux acteurs locaux. Puisque le gouvernement n’a pas voulu reprendre cette proposition à son compte, nous allons la mettre en œuvre nous-même. »