L’ancien chef de l’Etat mène des activités de conseil auprès d’une société d’assurance russe pour lesquelles il serait payé 3 millions d’euros sur plusieurs années, a révélé ce vendredi «Mediapart». La justice cherche à savoir s’il ne s’agit pas d’activités de lobbying délictuelles et dissimulées.
Le PNF a confirmé à l’AFP avoir ouvert une enquête des chefs de « trafic d’influence », mais aussi de « blanchiment de crime ou délit ». Il n’a pas souhaité confirmer la date d’ouverture d’enquête. Selon Mediapart, la justice anticorruption enquête depuis l’été 2020, à la suite d’un signalement du service de renseignement financier Tracfin, sur les raisons pour lesquelles Nicolas Sarkozy a été rémunéré par une société d’assurances russe, Reso Garantia.
« La justice cherche à vérifier si l’ancien chef de l’État a seulement agi comme consultant, ce qui serait parfaitement légal, ou s’il se serait adonné à des activités de lobbying potentiellement délictuelles pour le compte des oligarques russes », écrit le site d’information.