Nicolas Sarkozy s’est inquiété lundi des «scènes de violence» qui «abîment» la République et a plaidé pour la «concorde», lors d’un rare discours à Romorantin où un millier de personnes étaient venues l’applaudir.
Quelle fierté d’accueillir au coeur de notre #sologne un homme d’État, @nicolassarkozy ! Vous étiez bien plus de 1000 Loir-et-Chériens à Romorantin. Merci au Tigre. #mon41 #loiretcher #milieudecordée @VeroniqueWache pic.twitter.com/ZDCcDoGc4F
— Guillaume Peltier (@G_Peltier) January 20, 2020
Devant des spectateurs arrivés pour certains plus d’une heure en avance dans la capitale de la Sologne, il a averti : « Ce qui ne s’exprime plus dans le cadre républicain tourne nécessairement au soulèvement partisan et à la violence sociale ».
Contre la « tyrannie des minorités »
L’ancien chef de l’État s’est également dit « inquiet de voir l’indifférence » gagner du terrain ainsi que « l’abstention, l’antiparlementarisme et la haine de l’autre », ces « quatre cavaliers de l’apocalypse républicaine » qui « sont toujours annonciateurs en France des pires troubles politiques ».
Rejetant la « tyrannie des minorités », il a jugé que « l’identité de la nation doit l’emporter sur les mémoires identitaires ». « Le communautarisme et l’esprit de clan sont nuisibles à la France et dire cela, c’est aimer la France », a-t-il lancé sous les applaudissements.