Le prince Philip, duc d’Édimbourg, époux d’Elizabeth II, est mort vendredi à l’âge de 99 ans, après sept décennies passées au cœur de la vie publique du Royaume-Uni. Portrait d’un noble solidement ancré dans l’ombre de la reine.
« C’est avec un profond chagrin que sa majesté la reine annonce la mort de son époux bien aimé le prince Philip, duc d’Edimbourg », indique le communiqué du Buckingham.
It is with deep sorrow that Her Majesty The Queen has announced the death of her beloved husband, His Royal Highness The Prince Philip, Duke of Edinburgh.
His Royal Highness passed away peacefully this morning at Windsor Castle. pic.twitter.com/XOIDQqlFPn
— The Royal Family (@RoyalFamily) April 9, 2021
Le prince Philip, qui avait été hospitalisé récemment, est mort « paisiblement au château de Windsor », précise Buckingham palace. Il aurait eu 100 ans au mois de juin.
Le prince avait été hospitalisé le 16 février dans un hôpital privé de la capitale britannique, le King Edward VII. Il y était retourné pour poursuivre sa convalescence après avoir subi « avec succès », début mars, une intervention pour un problème cardiaque dans un autre établissement de la capitale britannique, l’hôpital St Bartholomew’s. Il était sorti le 16 mars dernier.
Aucune loi ne pourra être promulguée avant les funérailles
Vu le deuil de la reine, aucune loi ne pourra être promulguée avant les funérailles. En théorie, les activités officielles des membres du clan Windsor pourront se poursuivre. Le duc ne figurant pas dans l’ordre de succession, rien ne change au niveau institutionnel. En tant qu’époux du souverain, le duc a droit à des funérailles d’État, mais il aurait choisi des obsèques privées avec honneurs militaires à la chapelle St George de Windsor. Outre la famille et les amis, les chefs d’État du Commonwealth seront invités. Le défunt a opté pour une sépulture dans les jardins de Frogmore, dans le parc de Windsor, où sont enterrés la reine Victoria et le prince consort Albert.