Julie Foricher, habitante du Relecq-Kerhuon, représentera la Bretagne à l’élection de Miss France samedi 19 décembre au Puy-du-Fou.
Dix ans après la Brestoise Laury Thilleman, Julie Foricher (1,78 m) tente de marcher dans les pas de celle dont elle admire le parcours. «Elle fait partie des anciennes Miss France qui m’inspirent», nous confie la Finistérienne. «C’est une ancienne Miss Bretagne et nous avons le même attrait pour les défis sportifs. Je n’ai jamais cessé de la suivre depuis son couronnement et j’admire tout ce qu’elle a réussi à accomplir depuis Miss France.»
Ce qui a fait la différence lors de son élection à Miss Bretagne? «Mon naturel et ma simplicité. J’y suis allée sans prise de tête», estime-t-elle. «Peut-être aussi ma maturité parce que j’étais une des plus âgées, j’étais presque à la limite d’âge. Je suis déterminée dans tout ce que j’entreprends mais je suis beaucoup trop exigeante avec moi-même et il faut que j’arrive à relâcher cette pression que je m’inflige. Je ne suis jamais assez satisfaite.»
Le challenge Miss France
«Cela faisait plusieurs années que mon entourage m’incitait à m’inscrire mais je n’étais pas souvent en Bretagne. J’étais partie faire mes études à Paris puis à l’étranger. Cette année, des copines m’y ont inscrite et j’ai voulu tout donner pour aller le plus loin possible. Je suis une amatrice de défis en tous genres, j’étais attirée par le côté challenge du concours et j’ai réussi à être retenue au casting parmi une cinquantaine de filles puis à être élue Miss Bretagne.»
De handballeuse à hôtesse de l’air
«J’étais sportive de haut niveau au lycée, j’étais en sport étude en handball. Puis j’ai obtenu ma licence STAPS (Sciences et techniques des activités physiques et sportives, ndlr) avant de partir une année en Australie pour améliorer mon anglais et faire une coupure dans les études parce que j’étais en pleine réflexion. À mon retour, je suis entrée en troisième année d’un Bachelor en tourisme que j’ai obtenue avant de me lancer dans la vie active en tant que réceptionniste en hôtel. Je viens d’être diplômée d’une formation d’hôtesse de l’air et c’est dans cette voie là que je souhaite poursuivre.»