Les expertises réalisées sur un matelas de Michel Fourniret ont permis de découvrir une dizaine d’ADN inconnus. Une trentaine de cold cases devraient ainsi être réexaminés.
Les enquêteurs espèrent que cette avancée permettra de faire la lumière sur la période entre 1990 et 2000 durant laquelle aucun crime ne peut pour l’heure être attribué à l’Ogre des Ardennes.
Technique du quadrillage
Fin août, l’avocat de son ex-femme Monique Olivier, Me Richard Delgenes, avait indiqué que l’ADN partiel d’Estelle Mouzin, une fillette de 9 ans disparue en 2003, avait été retrouvé à deux endroits sur ce matelas. Saisi en 2003 dans la maison de sa soeur défunte, à Ville-sur-Lume (Ardennes), il se trouvait pendant plusieurs années dans cette habitation où le tueur en série est soupçonné d’avoir séquestré la fillette.
Cette annonce s’ajoutait aux aveux de Monique Olivier, qui avait affirmé que son ex-mari avait séquestré, violé et tué dans cette maison la fille de neuf ans, disparue le 9 janvier 2003 à 200 km de là, à Guermantes (Seine-et-Marne).