Le 7 octobre 2024, Marion Maréchal, députée européenne et nièce de Marine Le Pen, a annoncé la création d’un mouvement politique baptisé « Identité-Libertés ». Ce mouvement vise à unir les forces du « camp national », en formant une coalition avec des personnalités telles que Marine Le Pen, Jordan Bardella, Éric Ciotti, et potentiellement Nicolas Dupont-Aignan. L’objectif est de renforcer l’unité de la droite en vue des prochaines échéances électorales, notamment la présidentielle.
Marion Maréchal, tête de liste du parti Reconquête ! lors des élections européennes, avait déjà appelé à une alliance avec sa tante pour les législatives, ce qui l’a conduite à une exclusion du parti d’Éric Zemmour. Désormais, elle défend une vision de la droite qu’elle qualifie de « civilisationnelle », marquée par des positions fermes sur plusieurs sujets, tels que la lutte contre l’immigration, la défense de l’héritage chrétien de la France, et la promotion de la liberté scolaire. Elle se positionne également comme une opposante au « wokisme », à l’assistanat et au « racket fiscal ».
Dans cette nouvelle aventure politique, Marion Maréchal affirme son soutien total à Marine Le Pen, qu’elle considère comme la candidate légitime du camp national pour la prochaine élection présidentielle. Elle souhaite travailler à la constitution d’une majorité à l’Assemblée nationale qui représenterait cette droite civilisationnelle.
Le mouvement « Identité-Libertés » a déjà rallié trois autres députés européens de la liste zemmouriste, à savoir Guillaume Peltier, Nicolas Bay et Laurence Trochu. En outre, des députés apparentés au Rassemblement National, comme Thibaut Monnier, Anne Sicard et Eddy Casterman, ont également rejoint cette nouvelle formation politique. Ce mouvement reflète une volonté de rassembler les différentes factions de la droite, dans un effort de convergence idéologique.